Les « Assises de la Mobilité »

Aucune image

Guillaume Kasbarian, député de la 1ère circonscription d’Eure-et-Loir nous invite à participer à un Atelier sur la mobilité, à Epernon (cf. le message ci-dessous).

La salle « les Campanules » est située dans les Prairiales (Centre culturel d’Epernon – 21 avenue de la prairie) – Epernon (Parking à disposition).

Je pense qu’il serait utile, dans la mesure de nos possibilités de nous rendre en grand nombre à cet atelier.

Il faut s’inscrire ci-dessous – à la fin du message.
C’est encore une occasion de nous exprimer.

 

Mobilité: exprimons nos besoins et nos initiatives

La Ministre chargée des transports, Elisabeth Borne, a lancé les « Assises nationales de la mobilité Â», pour permettre à tous les citoyens de contribuer à la préparation d’une « loi d’orientation des mobilités Â», qui sera présentée au premier semestre 2018. 

La mobilité est une préoccupation majeure du quotidien des Euréliens. Tout le monde est concerné. Les usagers de la ligne TER Paris-Chartres qui passent plus de 2 heures par jour dans les transports. Les habitants de communes qui n’ont aucune solution de transports en commun et sont assignés à résidence. Les salariés qui peinent à rejoindre des zones industrielles inaccessibles sans voiture personnelle. Les familles inquiètes de la sécurisation de notre réseau routier, particulièrement meurtrier dans notre département cette année  […].

De quels transports aurons-nous besoin d’ici 10 à 20 ans ? Quelles sont les urgences à traiter ; les points noirs à résorber ; les inégalités à corriger, les nouveaux services à prévoir, en lien avec l’évolution du pays, des technologies, des territoires ? 

J’organise un atelier à Epernon pour recueillir les besoins en termes de mobilité des citoyens et faire émerger les initiatives pertinentes pour y répondre sur notre territoire. Les conclusions de cet atelier remonteront directement au cabinet de la Ministre. 

Six thèmes seront abordés : mobilités plus propres ; plus connectées ; plus solidaires ; plus intermodales ; plus sûres ; plus soutenables.

L’atelier aura lieu Vendredi 17 Novembre à 19h,  à la Salle « Les Campanules Â» à Epernon.
==> Cliquez ICI pour vous inscrire

 

Vos avis et commentaires...

  1. Une consultation pilotée par le Ministère de la Transition Ecologique doit se tenir en vue de refondre les priorités en matière de projets d’infrastructure. Le projet de création de l’autoroute A154 s’inscrit dans le cadre de ces réflexions.
    La notion d’Utilité Publique est mise en avant pour justifier l’intérêt de ce projet. Mais comment peut-on se prévaloir de cet argument, alors que le projet envisage la rétrocession routière des RN 12 et RN 154 entre NONANCOURT et ALLAINES au bénéfice d’un promoteur privé ? Ceci est d’autant plus choquant que ces voies ont fait l’objet ces dernières années d’aménagements conséquents financés par les contribuables d’EURE et LOIR pour améliorer fortement la sécurité. Les Euréliens peuvent ainsi circuler sur cette nationale entre DREUX et ALLAINES dans d’excellentes conditions. A l’avenir, avec le projet d’autoroute, ils devront choisir entre le péage autoroutier ou emprunter les voies de contournement, moins rapides, plus consommatrices en carburant et surtout plus dangereuses.
    Est-ce également au nom de l’Intérêt Public que les communes bordant ces voies secondaires supporteront un flux de circulation intense, qui perturbera gravement leur vie, leur environnement et leur sécurité.
    En outre l’exploitation de cette portion d’autoroute étant appelée à être déficitaire, les grands élus , tenants du projet, n’ont pas hésité après la mise en concession routière des axes existants aménagés en grande partie en deux fois deux voies, à prévoir non seulement une participation aux investissements initiaux, mais également une compensation financière au déficit d’exploitation. Sommes-nous toujours dans le cadre de l’utilité publique ?? La Région quant à elle, sollicitée à plusieurs reprises pour participer financièrement, a refusé catégoriquement, laissant ainsi aux seules collectivités du département l’impact financier.

    Il faut d’autre part retenir que la commission d’enquête n’a pas validé l’ensemble du projet. Consciente que le contournement de CHARTRES par l’Est «amènerait la réalisation d’ouvrages conséquents, dont la présence inéluctable va transformer irrémédiablement une vallée agricole et impacter des zones habitées» et qu’en outre «ce secteur est plaisant et doit être préservé pour le bien être de toutes les populations» la commission préconise «l’utilisation de la rocade Ouest qui est conforme à l’enjeu des impacts environnementaux et plus économe en surface agricole, car elle utilise une voie existante prévue de longue date à cet effet». En outre l’aménagement de cette voie devrait permettre la fluidité du trafic en supprimant des giratoires par la création d’axes surélevés, transversaux à la RN 154.

    A contrario, l’adoption du tracé EST avec l’implantation d’un immense échangeur entre l’A154 et l’A11 , irrigué par 4 entrées et 4 sorties sur la commune de Oisème, à proximité immédiate du lotissement de La Garenne, créerait des nuisances de toutes natures, bruit, odeur, pollution dont les habitants seraient les premières victimes. Le reste de la population du bourg ne serait pas épargné pour autant ; les passages aériens prévus au dessus de la ligne S.N.C.F. Chartres-Gallardon et de la RD 823 impacteraient l’ensemble du territoire de la commune. Peut-on imaginer pire destin pour une commune qui avait conservé jusqu’alors un aspect rural avec ses champs et ses bois ? Le Conseil Municipal en a pris conscience, en se prononçant majoritairement hostile au projet.

    Enfin peut-on encore parler d’Utilité Publique quand 75% des participants à l’enquête publique étaient opposés au projet ?

    Nous espérons que ces réflexions prévaudront lors des Assises Nationales de la Mobilité.

Les commentaires sont fermés.