A la veille de prendre une décision…

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A la veille de prendre une décision qui sacrifierait irrémédiablement nos villages, nous tenons à attirer à nouveau votre attention sur les points suivants :

HISTORIQUE

Ce tracé date des années soixante.

    • Il ne s’agissait alors que d’une rocade

    • Le paysage a bien changé et de nombreuses habitations et lotissements se sont construits depuis

    • Un collège de 700 élèves se trouverait à 200 mètres de cette autoroute

    • Le Centre Départemental de l’enfance se trouve à proximité à CHAMPHOL

    • Le Grenelle de l’Environnement n’avait pas édicté ses règles

Le tracé Est rapproché privilégié par la majorité de ceux qui n’en veulent pas dans leur circonscription serait une « autoroute dans la ville » ce qui est loin de répondre au Grenelle de l’Environnement.

PROBLÈMES HUMAINS

Les problèmes humains liés au bruit, à la pollution n’étaient pas identifiés comme aujourd’hui et les statistiques sont nombreuses, notamment en ce qui concerne la leucémie .

ASPECT FINANCIER

En matière de coût, dans le contexte actuel, est-il raisonnable d’investir plus d’1 milliard d’euros pour terminer en 2 x 2 voies les quelques tronçons qui restent à réaliser.

Il y a bien sûr les contournements des villes de SAINT-REMY-SUR-AVRE, DREUX et CHARTRES, mais ce n’est pas au concessionnaire de les prendre en charge.

Le coût du passage par l’Est rapproché (choix orienté !) est le seul a avoir diminué 200 M€ au lieu de 215 M€. Alors que tous les autres coûts ont fortement augmenté.

CONTRIBUTIONS

Nous allons donner au concessionnaire les tronçons déjà réalisés en 2 x 2 voies, payés par nos impôts,

Le contournement d’YMONVILLE et bientôt celui de PRUNAY-LE-GILLON et d’ALLONNES, sera également donné au concessionnaire.

Les villages retrouveront le trafic après avoir goûté si peu de temps à la tranquillité et surtout à la sécurité.

Que dire des villages du BOULAYE-MIVOYE, de BERCHERES-SAINT-GERMAIN, de BERCHERES-LA-MAINGOT qui seront à nouveau traversés par les camions et véhicules qui ne voudront pas payer le péage.

Les collectivité locales, Conseil Général, Conseil Régional, devront également apporter leur contribution via la subvention d’équilibre, encore une fois nos impôts

USAGERS

On constate tous les jours la baisse de fréquentation sur les autoroutes (cf 19, A65….). Il nous était pourtant promis l’enfer sur la RN 154 avec près de 10 000 véhicules jours qui arriveraient sur la RN 154, il n’en est identifié, en fait que 600 au péage d’Allaines.

La consommation de carburant a baissé de 6 % (dernières statistiques) ce qui veut dire qu’il y a moins de trafic.

Dans les années qui viennent, les usagers vont se reporter notamment sur les moyens de transport en commun.

Les économies se porteront avant tout sur les péages.

LES TRANSPORTEURS ROUTIERS

Les sociétés de transport ont déjà donné des consignes à leurs chauffeurs pour éviter les péages qui grèvent sérieusement leurs bilans. C’est le seul poste sur lequel ils peuvent agir.

L’éco-taxe ne les dissuadera pas, puisqu’elle sera de 50 % inférieure au coût du péage et toutes les routes ne sont pas concernées.

AVIS DE NOTRE CONSEIL GÉNÉRAL DANS LE CADRE DE LA CONCERTATION

Les réunions publiques ont été houleuses et en particulier celle de CHARTRES où bon nombre de riverains découvraient qu’une autoroute pourrait passer près de chez eux, voire traverser leur village.

Il est clair que personne n’en veut et les élus défendaient leurs villages et circonscriptions, ce que nous attendons tous de nos élus, à condition qu’ils ne transfèrent pas les nuisances chez leurs voisins !

Le Conseil Général va dans le sens d’une concession autoroutière (puisqu’il n’est pas possible de faire autrement) mais faut-il tout sacrifier à la rapidité ?

Les demandes de sorties supplémentaires, des échangeurs, des protections contre les nuisances, et qui plus est la gratuité pour les euréliens, vont faire exploser les coûts.

De plus il est utopique de croire que l’autoroute sera gratuite, elle sera payée d’une autre manière.

Le Conseil Général, qui n’a plus d’argent et a bien du mal à financer ses services sociaux, ne pourra pas faire face à ce surcoût.

DÉBAT PUBLIC – CONCERTATION PUBLIQUE

La synthèse du débat public n’était pas favorable à une concession autoroutière.

  • Le ministre en a décidé autrement

La concertation publique

  • La levée de bouclier contre cette autoroute confirme la synthèse du débat public

Pourquoi avoir engagé plus de 5M€ pour finalement opter sur la solution dictée par notre Député Maire.

Les Maires sont contre les tracés proposés dès l’instant où le tracé impacte leurs villages.

Il en est de même pour les Conseillers Généraux qui n’en veulent bien sûr pas chez eux.

Nous n’avons toujours pas reçu de réponse à nos demandes de précisions sur les éléments du dossier.

MAITRE D’OUVRAGE

Lors du débat public, seul le tracé Est rapproché a été soumis au débat, puisque déjà c’était le tracé qu’il fallait choisir.

Les études supplémentaires demandées au cabinet IRIS, assistant du Maître d’Ouvrage nous semblent orientées.

En effet, dans les grilles d’expertise, nous constatons que sur tous les axes qui devaient être étudiés et pris en compte, le critère humain notamment n’a pas été pris en compte.

Le coût du passage par l’Est rapproché est subitement devenu moins onéreux alors que le coût de tous les autres tracés ont explosé.

Nous demandons expressément qu’une EXPERTISE INDÉPENDANTE soit réalisée sur la méthode utilisée par la DREAL pour définir la pertinence des grilles d’analyse.