Le dernier rapport de l’Autorité de la concurrence nous amène à réagir.
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le mardi 14 octobre 2014, à partir de 8 heures, sur le rond-point nouvellement inauguré de Berchères-les-Pierres, nous distribuerons des tracts pour dénoncer le racket des concessionnaires.
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Un trajet Chartres / Dreux ou Chartres / Allaines, pour se rendre au travail, sur un an, coûterait près d’un mois de SMIC,
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Sans compter les nuisances de tous ordres occasionnées.
L’engagement 14 du « Grenelle de l’environnement 2 » stipule, notamment, que « la réalisation d’infrastructures nouvelles doit aller de pair avec l’amélioration de services, de la maintenance et de l’exploitation des réseaux existants » et que « ce ne sera plus aux solutions écologiques de prouver leur intérêt mais que ce sera aux projets de prouver qu’il n’était pas possible de faire autrement ».
– Il semble que la DREAL Centre « n’a jamais prouvé qu’il n’était pas possible de faire autrement ni en quoi la mise en concession améliorerait le service, la maintenance et l’exploitation des réseaux existants ».
– A ce jour elle n’a pas encore publié officiellement (comme elle s’en était engagée) une solution alternative détaillée (avec utilisation des parties déjà mises en 2 X 2 voies par exemple) à la mise en concession ni un document comparatif entre les deux projets prouvant que le second serait « un plus » pour les usagers malgré le surcoût qu’engendrerait le péage.
– Dans ses calculs (de bénéfices pour la collectivité) a-t-elle intégré les coûts d’entretien des itinéraires de substitution qui supporteraient un trafic supplémentaire non négligeable ?
– En quoi l’autoroute serait un atout pour l’aménagement du territoire qu’elle traverserait ?
– En particulier quels avantages en tireraient industriels et habitants par la mise en concession de la RN 154 entre Dreux et Chartres qui entraînerait inévitablement la suppression de certaines bretelles d’accès existantes (à moins que leur maintien n’engendre aucune demande de subvention supplémentaire de la part du futur concessionnaire) ?
– Est-elle consciente des dangers et des nuisances que retrouveraient les villages traversés par les itinéraires de substitution : un bon nombre d’usagers n’aurait pas d’autres choix que de les emprunter (par le manque d’accès / sorties) tandis que d’autres refuseraient de s’acquitter d’un péage ?
– A-t-elle réalisé une étude des fréquentations des divers tronçons entre Nonencourt et Allaines en 2014 et l’a-t-elle comparée à celle qu’elle a publiée en 2012 dans son dossier de concertation ?
– Plus précisément a-t-elle constaté que le nombre de circulations est en hausse, stagne, ou est en baisse sur cette liaison depuis deux ans ?
– A-t-elle étudié la proportion des usagers qui emprunte l’autoroute A10 à Allaines et celle qui continue sur la RN 154 en direction d’Artenay ?