Vous avez la parole : l’avis de Claudine…

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Nous voulions envoyer un courriel à la DREAL et au garant mais depuis 14h 15 le serveur ne répond pas !!!  Ne peut-on pas considérer que c’est un nouveau vice de forme consécutif à la distribution partielle du dépliant ? Est-ce à conclure que la concertation publique est  une mascarade pour se donner bonne conscience face à l’opinion publique, alors que seule la décision des élus prévaut ? Une remarque faite par un animateur lors du débat à Chartres me conforte dans ce jugement. Alors que plusieurs personnes argumentaient contre le projet ouest éloigné, un des animateurs a dissuadé ces intervenants de se regrouper en association puisque ce tracé avait été envisagé uniquement par défaut, à savoir pour ne pas prévoir un tracé éloigné à l’Est sans penser à l’Ouest. En fait son conseil valait aveu : on a prévu ce tracé mais n’ayez crainte, il ne sera pas retenu. J’ose espérer me tromper sur cette interprétation !!
Voici une copie du courriel que nous n’avons pas pu transmettre et pourtant nous sommes le 12 octobre !

Les partisans du tracé Est rapproché de Chartres avancent comme argument que ce tracé était prévu de longue date.(plusieurs décennies).  Mais depuis, le temps a passé et on a laissé, sans état d’âme, s’accroître les différentes communes, Chartres en particulier au point que la population concernée par ledit tracé s’est considérablement accrue. N’oublions pas non plus que la trafic routier n’était pas alors ce qu’il est aujourd’hui et bien malin celui que peut prédire ce qu’il sera dans plusieurs décennies !! À l’époque, on n’était pas sensibilisé  aux problèmes de pollution puisqu’ils n’étaient pas aussi sévères qu’aujourd’hui, on ne parlait pas de pics de pollution, de rejets de particules fines…  Le tracé Est rapproché de Chartres serait tellement proche de Chartres qu’à l’Est de cette ville, il serait à moins de 2 km du centre ville et il faut remarquer que les anticyclones favorisant les pics de pollution engendrent en France, dans leur grande majorité, des vents d’Est. Dans ces conditions, la population chartraine subirait alors un surcroît de pollution qu’aucun aménagement ne pourra réduire.

 Ne réitérons pas les erreurs du passé, ne soyons pas égoïstes mais pensons aux générations futures, ne leur laissons pas un air irrespirable à Chartres et à ses environs. Il n’y a pas que l’intérêt du concessionnaire potentiel qui compte, mais il ne faut pas oublier l’aspect humain en pensant à privilégier la santé et le bien-être inestimables de la population, ce qui, de manière évidente, n’a pas été fait comme il ressort de la réunion publique à Chartres.